Les Office manager et Assistantes de direction : des postes clés particulièrement exposés aux risques psycho sociaux en entreprise. On leur demande souvent d’être aptes à effectuer de nombreuses tâches aussi diverses que variées. Elles sont capables d’organiser un séminaire de A à Z en pensant à un ensemble de missions incroyables, allant de la réservation d’une salle à la clôture de l’évènement en passant par la gestion des plateaux repas ou du buffet. Les compétences clés qu’on leur demande, sont souvent au cœur de missions provocant un stress qui s’accumule. Comment les aider ? Comment être prêtes à faire face à des situations pouvant provoquer de l’angoisse, du stress et pire encore un burn out ? Et si les assistantes de direction avaient entre leurs mains le devoir de faire instaurer en priorité une politique de qualité de vie au travail au sein de la société dans laquelle elles sont ?
Pourquoi les assistantes de direction sont-elles exposées aux risques psychosociaux ?
Parfois collaboratrice, parfois amie, parfois collègue, parfois psychologue, parfois médiatrice, il est indéniable qu’une assistante de direction a toujours une oreille disponible pour l’ensemble des salariés de l’entreprise. Elle est au premier plan des plaintes et réclamations des salariés. Elle subit le stress de sa hiérarchie directe au vu du nombre de sujets qu’elle doit traiter. Une assistante de direction se doit d’être « multitâche ». La pression qu’elle peut subir chaque jour n’est pas à prendre à la légère. Cette multitude de missions qu’elle doit accomplir engendre du stress. La peur ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur des attentes du manager, de ne pas évoluer par la suite. Telles sont les craintes qu’elles ressentent.
Comment accompagner les assistantes de direction à faire front face au stress qui peut envahir leur quotidien ?
Manager une assistante de direction c’est un peu comme devoir prendre soin de quelqu’un. Bien qu’il paraisse évident qu’un manager doive prendre soin de l’ensemble de ses collaborateurs, une assistante de direction doit être encore plus « chouchoutée ». On ne s’en rend pas toujours compte, mais pour certaines, elles sont au cœur d’une machine qui ne fonctionnerait pas sans elles. C’est en ce sens qu’une attention particulière doit leur être portée. Des formations en amont sont nécessaires. Les entretiens d’évaluation annuels doivent faire l’objet d’une réelle écoute de la part du manager. Les inclure dans une démarche QVT montre que le chef d’entreprise mise sur elles. Une forme de reconnaissance qui est la base de la QVT.
Et si les assistantes de direction devenaient moteur de la QVT dans leurs entreprises ?
Autrefois relayées au rang d’assistanat de base, elles ont vu leur poste évoluer de façon exponentielle en France. Servir un café ou faire des photocopies n’est plus l’unique cliché qu’elles doivent accomplir. Aujourd’hui, on leur demande d’être force de proposition parce qu’on les écoute. On les respecte et on leur fait confiance. Leur avis critique est souvent le bon car elles sont au milieu d’une vision globale de l’activité et de tout ce qu’il se passe dans les bureaux. Si une assistante de direction expose un projet de démarche QVT, elle sera tôt ou tard entendue par la direction. Cette entente se transformera en réelle écoute avant de lancer la démarche.
Aujourd’hui, les mentalités changent. Les entreprises prennent de plus en plus au sérieux les sujets de QVT et RSE. Pour celles qui n’ont pas de Chief Happyness Officer, elles tentent d’ancrer la QVT au cœur de leur stratégie globale. Mais si personne n’est nommé pour en assurer le suivi, la démarche d’optimisation du bien-être retombera. Les assistantes de direction sont au cœur de nombreux sujets au sein de leur société. Et si ce sujet de QVT leur revenait de droit ? Sans pour autant devenir totalement responsables des politiques de bien-être en entreprise, les assistantes de direction en sont souvent le moteur ; et ceci tout à leur honneur.