Si les chefs d’entreprise devaient retenir un chiffre, ce serait : 12600 €. Ce montant représente le coût annuel d’un salarié qui a un sentiment de mal être au sein de l’entreprise dans laquelle il travaille. Si l’on en croit l’étude réalisée par l’Université d’Harvard aux Etats Unis, 1 dollar investi sur le bien être équivaut à 2,71 dollars de retour sur investissement. Le sentiment de mal être au travail coûte cher à l’économie des sociétés en France.
L’impact sur la productivité n’est plus à prouver.
Un salarié qui se sent mal n’est pas productif. Et à contrario, un salarié qui se sent en accord avec les valeurs de l’entreprise dans laquelle il travaille, sera davantage productif. Toujours dans la lignée des études réalisées aux Etats Unis, les actions visant à améliorer la qualité de vie au travail rendent les travailleurs plus engagés. On estime que chaque action menée permet de récupérer en moyenne 10000 euros par l’entreprise. Se sentir bien dans son travail c’est avoir les chakras ouverts pour démarrer une journée saine et sereine. En éprouvant plus de plaisir à travailler, on s’attèlera à la tâche de manière plus optimale et plus enjouée. Le travail sera forcément mieux fait car enclin à de bonnes ondes.
L’absentéisme et le turnover : un coût non négligeable pour les entreprises.
Les premiers coûts que doivent subir les entreprises en raison du mal être de ses salariés sont l’absentéisme et le turnover. Des impacts considérables sont à prévoir dans certains cas. Dans le cadre de certaines conventions et accords, les entreprises dédommagent leurs salariés en cas d’absence dès le premier jour. Elles prennent ainsi en charge le délai de carence imposé par la sécurité sociale. En cas d’arrêt prolongé de l’un de ses salariés, la nécessité de le remplacer par un intérimaire ou non aura un coût. Du côté du turnover, il faudra ajouter les coûts liés au recrutement de nouveaux collaborateurs, à leur formation et au délai pour lequel ils sont efficaces.
Pourquoi les entreprises ne s’y mettent pas toutes ?
Malgré ces chiffres accablants sur le mal être au travail, aujourd’hui en France, on ne compte qu’une entreprise sur dix qui s’est investie dans un plan d’action d’amélioration de la qualité de vie au travail. Alors la question que l’on peut se poser c’est « Pourquoi les entreprises ne s’y mettent pas toutes ? ». La principale raison est une question de temps. Les sociétés sont prises de court par des délais à respecter, des missions à délivrer avec parfois un manque de moyen humain pour le faire. Les managers et les chefs d’entreprise n’ont déjà pas tous, le temps d’accomplir leurs objectifs alors se lancer dans une politique de QVT demande trop de temps.
L’intérêt de faire appel à un cabinet extérieur
Neutralité et gain de temps sont les maîtres mots de la raison de choisir un cabinet extérieur pour engager une démarche de politique de qualité de vie au travail. En prenant la température de manière totalement neutre, un cabinet extérieur pourra définir plus rapidement et plus sereinement les actions à mettre en place.
La loi demande de protéger ses salariés
Le chef d’entreprise se doit d’assurer la protection physique et morale de ses salariés. Il est alors obligé de produire un Document Unique d’Evaluation des Risques Psychosociaux. Ce document n’est pas connu de tous mais il est essentiel que les salariés en prennent connaissance.
La question que tout manager ou chef d’entreprise devrait se poser n’est pas à savoir s’il faut investir dans la Qualité de Vie au Travail mais plutôt de quelle manière se lancer ?